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En forme jusqu'à 80 ans

C'est une activité que l'on pratique jusqu'à un âge avancé, seul ou accompagné, en toutes saisons, et qui a l'avantage d'être peu coûteuse.

Pourtant dans la vie trépidante d'aujourd'hui, en particulier dans les grands centres urbains, les gens n'y pensent presque plus. Vitesse et rendement obligent, cette activité se réduit comme peau de chagrin. On l'utilise encore pour prendre sa voiture, un ascenseur ou passer les contrôles de sécurité des aéroports. Même les professions non sédentaires, qui se déroulent en plein air, sont désormais suffisamment mécanisées pour s'en passer. Ainsi, un bûcheron parcourt les divisions de la forêt en voiture tout terrain. Il saute de son véhicule juste pour abattre un arbre, avant de monter sur un tracteur pour treuiller les troncs.
Comment se fait il qu'une des activités les plus essentielles à l'épanouissement de l'individu soit à ce point négligée?

Nous voulons bien sûr parler de la marche, qui, de la douce flânerie à l'excursion de haute montagne, procure tant de satisfactions.

Les plaisirs de la marche

La station debout, cette conquête de l'homo sapiens, est menacée par les méfaits de la civilisation. Nous pouvons cependant réagir et tous d'un même pas déambuler dans les clairières d'où se détachent les cimes de majestueux épicéas. Autant de profils dressés vers le ciel pour capter l'oxygène et la lumière. Notre mission ici-bas est la même que celle des arbres, à la différence que nous nous déplaçons.
Lumière et respiration sont indissociables de la marche. Le besoin de grand air, les rayons de soleil, sans lesquels aucun mouvement ne mérite d'être fait, donnent une âme au chemin parcouru.
Lorsque l'on se retrouve seul, dans le givre matinal d'une journée automnale, sur un sentier de campagne à mille lieues des tracasseries de la ville, notre corps revit. Il se remet en marche, au sens propre comme au sens figuré. Nous caressons le sol d'un pas léger. Nous accélérons ou ralentissons, au gré de notre humeur. L'horizon s'agrandit à mesure que nous avançons. Nous nous arrêtons avec ravissement pour contempler un brin d'herbe figé par le gel. Un animal sauvage apeuré déguerpit. Tout est prétexte à nous émerveiller. La nature nous inspire lorsque nous marchons.