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Le travail

Il y a quelque chose de pressant, d'ininterrompu, de suivi dans le travail, qu'on ne trouve point dans le jeu, ni dans les œuvres de loisir. Et cette sévère loi du travail nous fait sentir une double contrainte. La nécessité extérieure nous tient. Les choses nous usent, nous détruisent et même nous conservent sans nous demander permission et sans le moindre égard.

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Le couple

Il n'est pas mauvais de suivre d'abord cette idée que l'homme est naturellement fait pour conquérir les choses, les transformer, et se les approprier. Il y a de la destruction dans ce travail, de l'invention aussi, toujours violence et soumission mêlées, sans égards ni respect ; ce qui paraît au coup de pioche et au coup de fouet.

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La volonté

La volonté, comme la chose en soi, est la matière commune de tous les êtres, l'élément courant des choses ; nous la possédons par conséquent en commun avec tous les hommes et avec chacun, même avec les animaux, et à un degré plus bas encore. En elle, à ce point de vue, nous sommes donc égaux à chacun ;

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La main

Le mouvement naturel de la main est de prendre et de garder, comme on voit aux toutes petites mains des nourrissons, qui s'accrochent au doigt comme la patte de l'oiseau sur le perchoir. Toutes les passions nous ferment les mains ; ainsi les poings sont tout prêts.

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La désobéissance civile

De grand coeur, j’accepte la devise : « Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins » et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique.
Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également : « que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout » et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront.

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